commentaire de jean sur son trail

Publié le par Royans Raid Aventure

Et Voilà, C’est fait…

Je voulais me tester sur un trail long c’est fait maintenant en participant au « Nivolet Revard » (49 Kms et 2400 m de deniv positif) manche du Trail Tour National cette année.

Sur la ligne de départ je ne connais qu’une seule personne (mon pôte Denis) mais il parait que le gratin est là.

Bien placé comme d’hab, de toute façon personne ne se bat pour être en première ligne, c’est peut-être pas bon signe.

Départ a 8 heures avec d’entrée une petite bosse sur le goudron pour étirer la meute de 600 coureurs, et une petite descente on se croirait sur un 10 bornes et je décide de laisser partir une trentaine de coureur car la suite c’est presque 17 kms de bosse jusqu’à la croix du Nivolet et je n’ai jamais fait une telle distance.

Quelle montée !! Je reviens sur de nombreux gars je me fais plaisir c’est ma partie j’en profite. En haut je suis 26, mais déjà des problèmes de mal de ventre. Sur une petite partie on croise les premiers je me rends compte que je ne suis pas très loin de la tête. On file donc tambour battant sur la Féclaz, dès que j’accélère la douleur revient, dur dur.

Au ravito de la station je m’arrête éclair (1 min) et je rempli le Camelbak.

Je me rends compte que je n’ai pas bu grand-chose, trop dur à aspirer pour moi (il faudra que je trouve une solution pour les prochains trail)

Sur les pistes de ski de fond de la Féclaz c’est dur ; jamais  plat et en plus de la neige. J’accuse mon premier coup de bambou, plusieurs gars me dépose, je me dis qu’il ne sert plus a rien de regarder derrière il faut que je fasse ma course sans s’occuper des autres. Je décide de marcher un peu pour m’alimenter en barre énergétique car depuis le début je ne marche qu’au gel fabrication maison et j’ai peur de coincer sur la fin.

Arriver au Revard dernière bosse je ne suis pas trop mal. Arrêt éclair au ravito (juste un verre de coca) et j’attaque la descente.

Les cuisses sont là et c’est un super single track jusque dans la vallée, en pleine descente je tape un caillou sur l’orteil ça brule, ce n’est pas bon signe mais je ne vais pas m’arrêter pour ça.

4° ravito il me reste 12 bornes plutôt descendant, encore un verre de coca et je repars. C’est toujours idylliques super single avec plein de relance je m’éclate les jambes tourne toute seul, là je prends mon pieds.je croise un gars qui fait des étirements, la fatigue commence à se faire ressentir.

Au 5° ravito (toujours un coca) on m’annonce 5 kms, je repars motiver car je pense arriver sous les 5 heures.

Une longue ligne droite le long de l’autoroute je n’y suis plus la tète a flancher d’un coup. Je marche, je m’encourage alors à la James : Allez Jean, Allez jean.Je repars, revient sur un gars l’invite à m’accompagner et plein de fatigue il m’emboite le pas on finit ensemble en 5H 03 min et des poussières.

39° scratch et 8° vétéran et oui les gars maintenant je suis V1.

Super parcours quasiment que de la mono trace sur les ¾ du parcours.

A refaire mais maintenant avec des ambitions et peut-être pas seul….

JS

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